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  • Photo du rédacteurHélène Borderies

L'Avant Poste, un bistrot de résistants.

CHAQUE MOIS, UN.E DE NOS ABONNE.ES INSTAGRAM CHOISI UNE ADRESSE QU'ON VA TESTER. CE MOIS-CI C'EST @Sandrielline QUI NOUS A LANCE LE CHALLENGE:

“Salut Hélène ! Connais tu “les résistants” ce réseau qui rassemble producteurs et restaurants ? Je vais ce midi à l'Avant-Poste pour découvrir. C'est un copain, chef à domicile, qui me fait découvrir ça... :)

Culinariste chez Avant Poste
Culinariste chez Avant Poste - Photo par Jennifer Han

Ce qui est très agréable en arrivant à l’Avant Poste c’est le service. Ce soir là, on apprend en lisant le menu que c’est Marie qui nous sert. En effet les noms des serveurs et des cuisiniers sont marqués en bas de la page, tout comme le nom des producteurs et des éleveurs. Ici tout le monde est logé à la même enseigne et tout le monde se bat pour la même cause. Derrière chaque ingrédient il y a une histoire affichée et assumée. Tant mieux, cela permet de nous responsabiliser en tant que consommateur.


Inutile de préciser que la cuisine est de saison. On retrouve des plats à dominante végétarienne mais tout de même quelques uns avec de la viande pour les puristes. Le principe est simple, il s’agit de petites assiettes à partager. Compter à peu près 3€ par personnes (y compris le dessert) pour être rassasié.


Mais qu’est-ce qu’on peut retrouver dans l’assiette ? Des assemblages intéressant, audacieux, qui sortent des sentiers battus ! Parmi ceux que nous avons goûté, le veau en tartare avec du pomelo. Des carottes râpées avec du combawa ou encore des carottes en dessert !

En résumé beaucoup de bonnes idées, mais des prises de risque dans les saveurs qui peuvent être plus ou moins appréciées. L’amertume prononcée dans le tartare ne nous a pas comblé, toutefois nous avons adoré le navet boule d’or cuisiné avec de la ventrèche de porc noir de Bigorre et des oranges confites. L’équilibre était réussi et le plat très réconfortant.


Notre coup de coeur : le dessert à base de carotte. Quel bonheur de retrouver un dessert avec comme base ce légume sucré qui apporte un sucre naturel au dessert. Le seul bémol, nous n’avons pas beaucoup senti le petit épeautre, est-ce que celui-ci ne gagnerait pas à être remplacé par du sarrasin ?


Et du côté des boissons ? Des vins natures surprenants et des serveurs qui savent bien vous en parler.


Le mot de la fin : Laissez-vous porter vers cette adresse inspirante. Même si certains assaisonnements tournent autour de la cible, globalement on y retourne sans hésiter !


Merci Sandrine ! Et vous cher abonné, n'hésitez pas à nous envoyer vos idées pour le prochain challenge!


Prix : environ 10€ l’assiette.

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